Le massacre invisible

400 000 petits oiseaux sont massacrés chaque année par des braconniers qui n’hésitent pas à recourir à des pratiques cruelles. Certaines espèces sont sur le point de disparaître. Mais dans quelques jours, les sénateurs peuvent changer la loi. Par milliers, faisons entendre notre voix!Signez et diffusez la pétition:

SIGNEZ LA PÉTITION

Chères amies, chers amis,

De tout petits oiseaux hier vibrants de vie finissent…à la broche après avoir été englués, s’ils n’ont pas étéécrasés ou capturés vivants! C’est inhumain, et en agissant maintenant, nous pouvons le faire cesser.

C’est également illégal car certains de ces oiseaux sont des espèces protégées, comme le Bruant ortolan ou le pinson, dont la chasse est interdite! Ce qui n’empêche pas les braconniers de les capturer, de leur crever les yeux avant de les engraisser puis les noyer pour les consommer, voire les vendre des sommes astronomiques comme met de luxe.

L’État français tolère la situation car trop de peu de personnes sont au courant de cette ignominie. Nous pouvons changer cette perception et faire appliquer la loi!

Dans quelques jours, nos sénateurs ont la possibilité de faire changer les choses. Haussons le ton, condamnons ensemble ce laxisme et demandons que soient prises les mesures pour sauver des centaines de milliers d’oiseaux chaque année: signez la pétition pour la condamnation du braconnage et l’interdiction des pratiques de chasse cruelles, puis invitez tous vos proches à signer — nous la remettrons juste avant les débats:

https://secure.avaaz.org/fr/stop_massacre_illegal_oiseaux_fb/?bFUzrjb&v=71195&cl=9216238732

Dans nos campagnes, le braconnage des oiseaux reste une pratique courante: en France, 400 000 pinsons des arbres, rouge-gorges, parmi d’autres, sont massacrés chaque année. Les populations d’oiseaux déclinent dangereusement, les Bruants ortolans risquent de disparaître, et rien n’est fait pour poursuivre et condamner les braconniers.

Certaines techniques de capture sont d’une cruauté inouïe. La “chasse à la glu” par exemple consiste à recouvrir un bâton d’un liquide visqueux dans lequel l’oiseau, piégé, est poussé à s’arracher lui-même les plumes et se briser les ailes dans l’espoir de se dégager.

La Commission européenne elle-même fustige l’État français pour son manque de rigueur au sujet de ces pratiques de chasse non sélectives. Mais sur le terrain rien n’a encore changé.

Il est grand temps de dire stop à ce massacre des petits oiseaux. Signez et partagez la pétition pour mettre fin au braconnage et pour que la loi biodiversité en discussion au Sénat fin janvier sanctionne ces pratiques dévastatrices qui s’attaquent aveuglément à toutes les espèces, protégées ou non:

https://secure.avaaz.org/fr/stop_massacre_illegal_oiseaux_fb/?bFUzrjb&v=71195&cl=9216238732

La manière dont une société traite les animaux avec lesquels elle partage la même planète est révélatrice. Ensemble, nous pouvons promouvoir le respect et la protection de la biodiversité, comme nous l’avons maintes fois fait pour les éléphants, les abeilles ou les baleines. Faisons en sorte de pouvoir pendant encore longtemps nous réveiller au son du chant des oiseaux.

Avec espoir et détermination,

Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO, et toute l’équipe d’Avaaz

POUR PLUS D’INFORMATIONS:

Les oiseaux migrateurs victimes du braconnage en Méditerranée (Le Soir)
http://www.lesoir.be/970814/article/demain-terre/biodiversite/2015-08-24/oiseaux-migrateurs-victimes-du-braconnage-en-mediterranee

Des oiseaux engraissés dans le noir puis noyés dans l’armagnac: le cruel sort des ortolans (L’Obs)
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1238511-des-oiseaux-engraisses-dans-le-noir-puis-noyes-dans-l-armagnac-le-cruel-sort-des-ortolans.html

Massacre organisé du pinson des arbres (L’Avenir)
http://www.lavenir.net/cnt/DMF20150825_00692692

Opération pinsons 2015 (LPO)
https://www.lpo.fr/actualites/operation-pinsons-2015

Allain Bougrain-Dubourg de la Ligue de protection des oiseaux agressé à coups de pelle (Huffington Post)
http://www.huffingtonpost.fr/2015/11/09/allain-bougrain-dubourg-ligue-protection-oiseaux-agresse-pelle_n_8509438.html

Consultation publique – Interdiction de la chasse des oiseaux à la glu ou à la colle (Parlement et Citoyens)
https://www.parlement-et-citoyens.fr/projects/projet-de-loi-pour-la-reconquete-de-la-biodiversite-de-la-nature-et-des-paysages/consultation/consultation-26/opinions/chapitre-8-biodiversite-terrestre/article-68-quinquies-interdiction-de-la-chasse-des-oiseaux-a-la-glu-ou-a-la-colle

La LPO relaie l’appel à l’aide de la Fédération des CPN « Connaître et Protéger la Nature » !

En temps de crise, soyons solidaires pour le maintien de la préservation de la nature.

Images intégrées 1

Crédit photo : la Fédération des CPN

Très proche de la LPO, la FCPN a pour mission l’éducation populaire et plus particulièrement le développement de la culture naturaliste chez les jeunes et tous ceux qui le désirent, en permettant la création des CPN. Un CPN, c’est une famille, un groupe d’enfants, d’ados, de jeunes, voire d’adultes, qui s’intéressent à la nature et qui ont décidé de mieux Connaître et Protéger la Nature ensemble.

Association de protection de la nature et d’éducation à l’environnement, la Fédération des CPN, qui regroupe plus de 500 clubs et familles nature en France, en Europe et en Afrique, a du plomb dans l’aile malgré la mise en place de plusieurs plans de financement. C’est pourquoi elle fait appel à la générosité de tous. Faites un geste pour le maintien de la préservation de la nature.

CAR GRATUIT POUR LA MANIF PRO-LOUP du 16 Janvier !

Manifestation pour le loup

J’ai le plaisir d’informer nos amis militants qu’un car, partant de BORDEAUX avec haltes à PERIGUEUX, BRIVE et CLERMONT FERRAND, transportera gratuitement celles et ceux qui voudront bien participer à la manifestation, le samedi 16 janvier à partir de 14 heures, place BELLECOUR à LYON, en faveur des loups et contre leur chasse.
Les personnes intéressées, dans la limite des places disponibles, peuvent s’inscrire auprès de Florence VALDES:
Tel. 06 63 07 24 84
Courriel: valdes.florence@neuf.fr
Merci pour votre mobilisation.
Très cordialement.
Gérard CHAROLLOIS

Manifestation contre la chasse aux loups !

Chers ami(e)s
Saurons-nous nous mobiliser ?   L’heure est grave.
Oiseaux-Nature et le collectif Cap Loup vous invitent à venir soutenir le loup et toutes les autres espèces protégées à Lyon le samedi 16/01 ;

détails ici : Manifestation contre la chasse aux loups !
et aussi de répondre à l’appel de l’encadré :

Merci de lire d’abord en bas de ce courriel : 1 – le mot de la FRAPNA (en jaune)
                                               2 – celui de G CHAROLLOIS (en vert)
                                               3 – la question du Pdt du Cons Départemental 88 (en bleu).
Aussi, Ois-Nat vous propose, si nous sommes assez nombreux, un bus au départ d’Epinal ou Nancy pour Lyon à un coût d’environ 30€    (peut-être moins)

Mais pour l’organisation, il nous faut votre réponse par retour si possible


 

1 :  OK pour…….. personnes au départ d’Epinal

      OK pour…….. personnes au départ de Nancy                                        

nous vous préciserons les modalités ultérieurement.

Le « stage loup » GEML prévu initialement le 16/01 est repoussé au 30/01.


 

2 : Malheureusement, je ne peux pas    ( pour la manif dons possibles à Ois-Nat, suivis de réduction fiscale de 66% )

3 : autre… Vos commentaires………


 

Merci, et à bientôt.
les responsables de Ois-Nat.

 

1 –     La FRAPNA a répondu positivement à l’appel à manifester le 16 janvier 2016 lancé par « Cap loup », le Collectif des Associations pour la Protection du Loup en France. Nous avions jusqu’à présent privilégié une attitude de retenue, d’ouverture et de dialogue sur tous les sujets, y compris les plus polémiques comme celui du retour du loup. Malheureusement, le tristement célèbre « L’environnement, ça commence à bien faire » a marqué le coup d’envoi d’un populisme rural qui sème la discorde et coupe le fil du dialogue. Ce populisme mène à la radicalisation, parfois violente, de personnes qui ne voient en la Nature qu’un ennemi ou une contrainte, oubliant les immenses services matériels et immatériels qu’elle nous rend. Les symboles des succès de la protection de la Nature, et en tout premier lieu le loup, sont désormais attaqués sans relâche. Et ceux qui pensent qu’un autre rapport à la Nature est indispensable à la survie de l’humanité, ceux qui sont persuadés que le respect du vivant conditionne celui de l’Homme sont devenus des cibles.
Avec la crise économique qui dure, l’euphorie du « Grenelle de l’environnement » est loin derrière nous et les prémices d’une régression de la protection de Nature se font sentir. Après des années de difficiles compromis, le loup a pu élargir son territoire et étoffer ses effectifs, non sans difficulté bien sûr car il entre en conflit direct avec l’élevage. En 2014, pour la première fois depuis le retour naturel de l’espèce par l’Italie en 1991, le nombre de loups a diminué en France. Malgré cela, 30 loups ont déjà été abattus en 2015, soit environ 10% de l’effectif total. Et ce n’est pas assez : des voix s’élèvent pour que l’on puisse en abattre encore plus et l’administration les écoute, demandant à la ministre qu’on autorise l’abattage de 6 loups supplémentaires pendant l’hiver.
L’heure est grave, si nous ne voulons pas d’un retour en arrière de la protection de la Nature, si nous ne voulons pas voir réduire à néant 50 ans d’efforts, si nous ne voulons pas d’une société dans laquelle l’expression des différences n’a plus le droit de cité, si nous ne voulons pas que la violence remplace le dialogue et devienne la règle pour faire valoir son opinion, alors pas un seul adhérent de la FRAPNA, pas un seul sympathisant de nos associations, pas un seul citoyen pour lequel la Nature compte ne doit manquer à l’appel le 16 janvier à Lyon.
La Nature n’a pas de voix et elle est terriblement menacée, nos associations le sont tout autant. Bien que cela ne soit pas dans notre ADN, il nous faut sortir pacifiquement dans la rue pour montrer notre attachement à ces valeurs. Le loup est un superbe étendard, brandissons-le le 16 janvier à Lyon, d’abord Place Bellecour à 14 h puis devant la Préfecture de région. Je compte sur vous tous pour faire du 16 janvier 2016 une date marquante pour la protection de la Nature. Nous n’aurons pas de sitôt une autre occasion de défendre nos convictions avec un tel symbole de la résilience de la Nature : le loup.
Eric FERAILLE
Président régional de la FRAPNA

 

2 – Gerardcharollois2017.fr
Choc des civilisations, état d’urgence, sécurité et liberté.
Suite aux assassinats perpétrés le 13 novembre dernier, par des islamistes djihadistes, le gouvernement Français et le parlement adoptèrent, au moins pour trois mois, une déclaration d’état d’urgence, permettant aux services de police de recourir à des perquisitions et des assignations à résidence, en dehors de toute procédure judiciaire, sous le seul contrôle a posteriori du juge administratif et sur simple information du parquet.
La mesure d’exception est parfaitement légitime s’agissant de prévenir et de réprimer des actes de guerre imputables à un ennemi déterminé, circonscrit et revendiquant sa qualité d’ennemi.
En revanche, il se révèle liberticide d’utiliser l’état d’urgence pour attenter aux droits fondamentaux des militants politiques, syndicaux, associatifs, totalement étrangers au terrorisme.
Or, tout pouvoir tend à étendre son emprise aussi longtemps qu’il ne se heurte pas à une limitation de ses attributions.
Ainsi, courant novembre 2015, sous couvert de l’état d’urgence répondant à l’agression djihadiste, le gouvernement Français et ses préfets perquisitionnèrent et assignèrent à résidence des écologistes n’ayant pas  le moindre rapport avec l’islamisme et ses dérives obscurantistes et criminelles.
Ces détournements de procédure constituent des voies de fait et une forfaiture que vient de valider, ce jour, le conseil constitutionnel, après le conseil d’État.
Il convenait d’adopter des dispositifs juridiques, policiers et militaires rigoureux contre les assassins des 7 janvier et 13 novembre.
Je pense que toute pusillanimité face à ces crimes représente une lâche démission, une attitude de capitulation morale.
Cette riposte ferme et résolue, contre un ennemi bien identifié, ne doit pas conduire à supprimer la liberté de manifester des convictions, de défendre des droits sociaux, d’exprimer des opinions écologistes, de gauche, de droite, d’extrême-gauche ou d’extrême-droite.
La liberté ne se divise pas.
Appliquer des mesures d’état d’urgence contre des militants écologistes ou de la CGT, ou de tout autre syndicat ou parti viole les principes fondamentaux des lois de la république, comme le feraient, hypothèse d’école, des mesures d’assignations à résidence à l’encontre de nos adversaires idéologiques, les intouchables commandos de la  FNSEA ! Mais, c’est une toute autre affaire !
L’état d’urgence, l’état de droit, le code pénal sont à géométrie variable en ce pays !
Les actes administratifs de perquisitions et d’assignations à résidence de militants non-djihadistes, constituent des fautes graves entachant l’état de droit.
Imaginons ce qu’un gouvernement, encore moins attaché à la liberté politique, pourrait faire de l’état d’urgence.
Il neutraliserait ses adversaires idéologiques en s’abritant derrière le paravent de la guerre à l’islamisme terroriste, en se réclamer de l’onction de constitutionnalité que vient de délivrer le haut conseil.
La cour européenne des droits de l’homme saura-t-elle contenir ces violations de la liberté politique ?
       La peur, la manipulation qu’elle permet, l’invocation de la sécurité offriront-elles aux gouvernants un instrument supplémentaire de contrôle des peuples ?

          Gérard CHAROLLOIS
TEL 06 76 99 84 65

 
3 – le 8 décembre 2015 – Question parlementaire (le parmentaire est aussi Pdt du Cons. Départemental 88)

François Vannson relaie les inquiétudes des chasseurs concernant la création d’un statut de l’animal sauvage

la pratique de la chasse à la glu a été interdite. Les chasseurs craignent que cette interdiction ne soit que le prologue d’une longue série d’interdictions de différents modes de chasse – vénerie sous terre, sur terre, le piégeage, la chasse de nuit
Par ailleurs, ils s’inquiètent de la possible mise en place d’un statut de l’animal sauvage, idée en germe au vu des débats actuels sur la biodiversité.
(extraits de la question)
Question écrite de François Vannson, député des Vosges :

M. François Vannson attire l’attention de Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie sur les inquiétudes provoquées dans le milieu de la chasse par la loi biodiversité. Effectivement, suite à ce vote, la pratique de la chasse à la glu a été interdite. Les chasseurs craignent que cette interdiction ne soit que le prologue d’une longue série d’interdictions de différents modes de chasse – vénerie sous terre, sur terre, le piégeage, la chasse de nuit, faisant de fait disparaître nombre d’activités traditionnelles de chasse du territoire. Aussi les intéressés souhaitent-ils rappeler que la chasse en France permet de générer d’importants flux économiques et que cette activité bénéficie grandement à la biodiversité, via la régulation des espèces effectuée ainsi que par l’aménagement et l’entretien du territoire engendrés. Par ailleurs, ils s’inquiètent de la possible mise en place d’un statut de l’animal sauvage, idée en germe au vu des débats actuels sur la biodiversité. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement en la matière.

Source : Assemblée nationale

Grande mobilisation inter-associative contre la chasse aux loups Lyon, 16 janvier 2016

Alors que pour la première fois la population de loup en France a baissé en 2015, cédant aux pressions des lobbies agricoles et de la chasse, les pouvoirs publics ont augmenté le maximum  de loups pouvant être abattus de 50 % : 24 loups en 2014-2015 contre 36 loups en 2015-2016.

Ce plafond maximum est devenu un quota à atteindre absolument pour l’Etat français qui a déployé les grands moyens :

– Autorisation de tirer le loup par les chasseurs lors de leurs parties de chasse au grand gibier

– Arrêtés préfectoraux autorisant l’ensemble des chasseurs d’un département à abattre des loups

– Carabines à vision nocturnes

– Caméras thermiques

– Tirs de défense dans le parc national des Cévennes

– Tirs de nuit aux phares, pratique interdite pour les espèces gibier.

Rappelons que le loup est une espèce protégée aux niveaux français et européen !

Depuis le 2 juillet 2015, 31 loups ont déjà été abattus et donc décomptés du plafond. De plus, d’après nos sources, l’Etat songerait à rajouter quinze autres loups au plafond des 36 loups pouvant être abattus.

Les tirs de loups, qui ne doivent être que la solution de dernier recours, sont devenus la priorité au lieu d’étendre la protection des troupeaux ; pourtant ces tirs déstructurent les meutes, ce qui augmente les dégâts aux troupeaux !

Le retour du loup est une chance pour tous les pays qui l’accueillent à nouveau. Il est l’allié incontournable des forestiers (deuxième activité économique en zone de montagne) qui trouvent là un moyen de diminuer les dégâts des cerfs, chevreuils, sangliers ou chamois. C’est également un atout pour le tourisme (première activité économique en zone de montagne) en développant un éco-tourisme permettant aux professionnels installés sur place de travailler toute l’année. Le tourisme axé sur le loup en Espagne et en Italie a déjà fait ses preuves.

Mais en France, le loup, comme toutes les activités que sa présence pourrait dynamiser, est  « géré » sous pression politique au nom de la soi-disant protection du pastoralisme ovin. La présence du loup, contrairement à ce que l’on peut voir dans tous les autres pays, serait incompatible avec cette activité ! Ils sont pourtant bien plus nombreux en Italie (1000 à 1500) ou en Espagne (2500).

Alors que le gouvernement français dit se montrer exemplaire à l’occasion de la COP 21, il sacrifie la biodiversité pour satisfaire les pressions des syndicats agricoles et des chasseurs. Après les bouquetins du massif du Bargy (74), les pinsons des Landes et les oies de février, le loup paie le lourd tribut des calculs électoralistes à court terme. Le gouvernement actuel veut-il continuer de se mettre à dos la communauté scientifique et naturaliste d’ici les prochaines élections présidentielles ? Pense-t-il que la poignée de paysans et de braconniers qui commettent de plus en plus d’exactions (séquestrations, saccages, intimidations, violation des lois etc.) leur seront reconnaissants de rester impunis ? Ce gouvernement n’a-t-il pas entendu les appels « à faire battre la gauche » de plusieurs fédérations de chasse, avec des réussites notables dans certaines régions ?

Le loup reste en France une espèce vulnérable, aux effectifs en baisse (estimation moyenne de 282 loups début 2015 contre 301 début 2014). Plus de la moitié de l’aire de répartition de l’espèce présente des densités faibles voire seulement des individus isolés. Un seul noyau de population reproducteur est présent en France (Alpes) et ce n’est pas normal, plus de 20 ans après le retour de l’espèce. Tant que l’existence de plusieurs noyaux de reproduction n’est pas atteint, nous pouvons considérer que l’état de conservation du loup n’est pas favorable et que l’augmentation des autorisations de tirs n’est pas conforme aux réglementations européennes.

Pour dénoncer cet état de fait, plus d’une vingtaine d’associations de protection de la nature manifesteront samedi 16 janvier, Place Bellecour, à Lyon, et se rendront à la préfecture de région où le dossier loup est administrativement géré pour l’ensemble du pays.

Par ailleurs, la pétition pour le loup (lien http://www.mesopinions.com/petition/animaux/vive-loup-vive-pastoralisme/12096) a recueilli plus de 103 000 signatures.

Seront également présents Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO France, Yves Paccalet, philosophe et vice-président de Ferus et Fabrice Nicolino, journaliste à Charlie Hebdo et grand défenseur du loup.

 

Les associations participantes :

Action Nature, Alepe, Alliance avec les loups, Animal Cross, Aspas, Aves France, CALI, CAP Loup (collectif), Collectif du 21 septembre, Convention Vie et Nature, CRAC Europe, Dignité Animale, FERUS, FNE, FRAPNA, GML, LPO, Mille Traces, One Voice, Peuple Loup, Point info loup/lynx, Sauvons nos loups alpins, Sea Shepherd, SNPN, Sur les traces du loup.

 

Contacts presse :

– Muriel Arnal (One Voice) : 06 79 83 16 61

– Pierre Athanaze (Action Nature) : 06 08 18 54 55

– Patrick Boffy (FERUS / Cap Loup) : 06 29 90 07 07

– Yves Verilhac (LPO) : 06 76 65 61  10