La chasse française hors-la-loi et condamnée par les contemporains

Nous  constatons que des chasseurs d’oiseaux d’eau manifestaient le samedi 10 février sur le pont de NORMANDIE et que, se livrant à leurs habituelles violences, ont renversé une voiture de gendarmerie.
Ces individus veulent tuer les oiseaux d’eau migrateurs et plus particulièrement les oies durant le mois de février, alors que le droit européen prohibe la chasse des oiseaux « lors de leur trajet de retour vers leurs lieux de nidification », ce qui est le cas des oiseaux d’eau dès la fin janvier.
Refusant de respecter les oiseaux en fin d’hiver, les chasseurs français soutiennent devant les juridictions que les oiseaux ne migrent pas en cette période et ce contre toute évidence et contre les données ornithologiques.
Le Conseil d’Etat et la cour de justice de l’Union Européenne durent à de très nombreuses reprises condamner la chasse braconnière à la française.
Cette année, le ministre refusa la prolongation de la chasse des oies au-delà du 31 janvier, conformément à l’état de droit.
Les tueurs d’oiseaux d’eau qui veulent massacrer l’avifaune aquatique durant huit mois de l’année, de jour et de nuit, s’avèrent d’une violence primaire par laquelle ils veulent faire oublier leur caractère minoritaire dans la société.
Déjà en 2000, ils avaient caillassé le député Vincent PEILLON qui dut être évacué par hélicoptère pour échapper à leurs brutalités.
Avec désormais moins d’un million d’adeptes (et non avec un million trois cent mille comme le proclame mensongèrement la propagande cynégétique), le monde de la chasse s’oppose à toute limitation de la guerre sans honneur qu’il mène à la nature étant, en ce pays, la première cause de disparition de notre faune. Songeons notamment aux emblématiques ours pyrénéens .
Alimentée massivement par des lâchers d’animaux de tirs, la chasse endeuille des familles, chaque année et représente une école de violence et de banalisation de l’acte de mort érigé en pur loisir.
Le Collectif du 21 septembre souhaite l’abolition de la chasse et pour y parvenir, des  limitations progressives du temps d’ouverture des espaces ouverts au loisir de mort et des espèces chassables.

Gérard Charollois pour le Collectif .

Véhicule de gendarmerie renversé par des chasseurs en furie samedi 10 Février sur le pont de Normandie. Ceci en toute impunité ! Motif ? Une colère contre le ministre qui ne les a pas autorisé à violer la loi. (Voir l’article de Paris Normandie.fr en cliquant sur l’image).

chasse_gendarmerie

Posted in Non classé.

Laisser un commentaire