Pour une vraie protection du loup et de la nature en France…

… l’appel de 30 personnalités …

Sur une initiative de notre ami Pierre Athanaze, président d’Action Nature, membre du Collectif du 21 Septembre, un appel de 30 personnalités a été publié par France-Soir. Son objectif  : cesser de s’acharner sur le loup, protéger la faune sauvage, se réconcilier avec la nature… Bardot, Voynet, Caron, Athanaze, Watson… 32 personnalités venues de différents horizons lancent un appel à mettre fin au massacre des loups. Dans les colonnes de « FranceSoir », ils demandent aux pouvoirs publics et aux politiques de ne plus céder aux lobbies de l’agriculture et de la chasse.

loups-francesoir

Depuis le début des années 1990, le loup est de retour en France après des décennies d’absence. Ce retour est une véritable chance pour les équilibres naturels de nos régions. Il aurait également dû être une chance pour le développement durable de nos territoires. Ce qui n’a pas été le cas, malgré des sommes colossales dépensées en pures pertes depuis des années.

Par son rôle de grand prédateur, le loup permet de conserver une bonne densité d’ongulés sauvages, en limitant l’impact de ces herbivores sur la régénération forestière et en les faisant se déplacer. La filière bois qui est la seconde activité économique en zone de montagne y trouve donc également son compte.

A l’instar de ce qui se passe dans les pays voisins, la présence de grands prédateurs est un facteur très fort de développement du tourisme nature. Activité qui connaît un très fort déficit dans nos départements de montagne. Aujourd’hui, pour faire découvrir les loups, les ours ou les lynx, les accompagnateurs de montagne et les guides naturalistes organisent des séjours en Italie, Espagne, Slovénie ou autres pays d’Europe centrale! Soit autant de manque à gagner pour les hôteliers, commerçants et artisans de nos régions.

Il a été scientifiquement prouvé que la présence du loup est également un facteur d’enrichissement de la biodiversité dans les territoires où il est installé. Eliminant les animaux les plus faibles, ou malades, il est garant d’un bon état sanitaire des autres espèces avec lesquelles il cohabite.

Lire la suite sur le site de FranceSoir par ce lien.

Quand les ennemis de la terre veulent éradiquer les loups.

Le Collectif du 21 septembre dénonce le détournement de procédure qui permit, le 9 août dernier, à des exterminateurs de notre faune de tuer trois louveteaux sur le territoire de la commune de CIPIERES dans le département des ALPES- MARITIMES.
Le préfet avait cru pouvoir autoriser des tirs de protection d’un troupeau.
Or, les trois louveteaux tués, âgés de quelques mois, étaient parfaitement inoffensifs pour les troupeaux.
En fait, l’imposture, la désinformation, la pleutrerie des pouvoirs publics caractérisent les décisions en matière de protection du loup.
En fait et en vérité, un milieu rétrograde, lié au monde agrocynégétique, veut aseptiser la nature, y détruire toutes les espèces sans exception lorsqu’elles ne sont pas directement exploitables par l’homme.
Victimes de cette imposture, les médias croient parfois que le défi de la présence du loup tient aux prédations sur les troupeaux de moutons.
Il faut savoir que cinq cent mille moutons sont tués chaque année en France par les chiens errants.
Les loups, les ours, les lynx n’occasionnent que des prélèvements marginaux au regard de ces destructions par les chiens et ces prélèvements sont indemnisés par la collectivité publique qui, par ailleurs, subventionne massivement un élevage de montagne nullement autonome.
Le retour du loup en 1992, via le MERCANTOUR et en provenance d’Italie où l’espèce est bien présente, ne pose qu’un problème purement culturel à des esprits archaïques, toujours en lutte contre la nature.
La France ne compte que trois cents loups. L’Espagne plus de deux mille.
Mais le pays souffre du poids d’un lobby agrocynégétique particulièrement virulent, parfois violent, ultra-minoritaire et très hermétique aux données de la science écologique et aux évolutions des mentalités.
Face à ce lobby, l’administration est complice des délires contre nature, comme le prouvent les arrêtés pris par les préfets pour détruire des spécimens de notre faune appartenant à des espèces en théorie protégées.
Il faut ramener ce lobby à la raison par un discours ferme et clair.
Le loup, comme les autres prédateurs naturels, a sa place en Europe, au même titre que l’éléphant d’Afrique ou le lion ou les grands singes ont leur place dans les pays qui ont la chance d’en accueillir encore quelques-uns.
Il convient d’apprendre à vivre avec la biodiversité et élever le degré de conscience pour que l’humain se réconcilie avec le vivant.
A défaut, nous courons à une impasse écologique préoccupante.
Le ministère de l’écologie doit avoir le courage élémentaire d’en finir avec les détournements de procédures illustrés par la mort de ces trois louveteaux bien incapables d’inquiéter un troupeau.
La Commission Européenne doit engager une procédure en manquement contre la France du fait du défaut de protection de l’espèce.
Le procureur de la république de NICE doit engager des poursuites contre ceux qui ont tué des louveteaux, en violation de la protection de ces animaux dès lors que ne pouvait pas jouer la dérogation préfectorale ne visant que la sauvegarde immédiate d’un troupeau.
Gérard Charollois

La belette et le conseil d’état

Je demande à Monsieur le Ministre de la « transition écologique » Nicolas HULOT de mettre un terme au scandale règlementaire que constitue la persistance de la notion d’espèce nuisible.
Certes, le mot qui sentait par trop son arriéré a disparu du droit depuis cinq ans, mais le concept demeure présent avec son lot d’aberration, de persécutions, d’agressions contre la faune en violation des faits.
Ma radicalité revendiquée me permet de dire que le chasseur est un fauteur de troubles des équilibres naturels, une nuisance, un problème sans pareil, un individu destructeur dans la nature, un négationniste des droits de l’animal.
La nature a besoin d’être protégée et non « gérée » à la mode cynégétique, c’est-à-dire artificialisée, privée de ses prédateurs naturels, de ses équilibres écologiques.
L’administration classe « espèces à problèmes » celles que le chasseur veut détruire en dehors des périodes d’ouverture de la chasse et par des procédés complémentaires de ceux usités dans le loisir de mort et en particulier par piégeage, passe-temps cruel et malsain d’une poignée de tueurs agréés par les préfectures à cette fin peu glorieuse.
Loin de poser des problèmes, fouines, martres, putois, renards, belettes et consorts participent aux équilibres écologiques par leurs prédations et leur consommation de cadavres de petits animaux dans la nature.
Des études ont même révélé, dans un esprit très utilitariste et spéculatif, que ces carnivores étaient de précieux auxiliaires de l’agriculture.
Mais, devient « nuisible » l’animal que le chasseur veut persécuter après la fermeture de la chasse et par le piège.
Les associations de protection de la nature contestent, chaque année, les arrêtés de classement et le Conseil d’Etat fluctue en estimant qu’ici telle espèce a été stigmatisée par erreur et que là il n’y a rien à redire au classement.
Bien sûr, des groupements de chasseurs suscitent des témoignages de pauvres gens victimes des déprédations des animaux qu’ils souhaitent voir classer nuisibles.
Des esprits rétrogrades s’évertuent de traquer les derniers mustélidés dont les effectifs s’amenuisent, car la seule gestion qui intéresse ces personnages est celle du nombre de piégeurs.
Or, pour conserver des vocations, il faut maintenir les pratiques, donc il faut du classement.
Ces jours-ci, répondant aux recours de chasseurs, le Conseil d’Etat vient d’enjoindre au préfet du PAS-DE-CALAIS de coucher la minuscule belette sur la liste des « nuisibles » et au préfet de VENDÉE de réserver le même sort au putois.
Voilà qui ridiculisera le conseil d’Etat lorsque, dans quelques années, les observateurs prendront connaissance de ces décisions, fruits de l’ignorance.
Je pense qu’il conviendrait d’introduire au concours de l’ENA une épreuve de science, plus utile qu’une simple gymnastique de note de synthèse.
Car il est frappant de constater la méconnaissance profonde des données biologique par les juristes.
Nuisible, la belette !
Ce micro-mammifère pèse 80 grammes, peut se glisser dans un trou guère plus large qu’une pièce de monnaie. Elle consomme des proies à sa taille : souris, campagnols, musaraignes. Mais surtout, victime d’autres prédateurs dont le chat, empoisonnée par la consommation de rongeurs eux-mêmes préalablement empoisonnés, écrasée sur les routes, la belette disparaît.
Seule l’ignorance peut laisser croire à la nocivité redoutable de ce tout petit animal qui ne boit pas le sang de ses proies comme l’imaginent les obscurantistes et peut-être certains messieurs du conseil d’état !
Le putois, en revanche, est plus puissant mais lui aussi se fait bien rare et sera confondu avec le vison d’Europe, espèce en voie de disparation et totalement protégée.
Et puis, comment concevoir qu’une espèce soit nuisible ?
Toutes les espèces ont un droit à vivre sur la terre et la seule espèce nuisible serait celle qui anéantirait le vivant.
Simplifions la réglementation relative à la protection de la nature en posant, en principe, que toute espèce est préservée et qu’il n’y a plus lieu à persécuter les pies, corneilles, geais et belettes, renards .
Disons clairement qu’en Europe, aujourd’hui, tuer pour se distraire constitue une faute morale et que la chasse en notre temps n’a plus rien de commun avec celle des peuples primitifs qui traquaient les autres animaux uniquement pour se nourrir et non pour s’amuser et faire de cette mort une activité récréationnelle.
Derrière les impostures de la notion d’espèces à problème ne se rencontre que la perversité de ceux qui jouissent des prérogatives de tuer.
Aucune considération objective n’étaye les classements et il y a prétexte comme lorsque les chasseurs tentent de faire classer « nuisible » le pigeon ramier migrateur sur les cols ardéchois où l’espèce qui ne fait que passer n’occasionne pas le moindre dégât, dans l’unique dessein de pouvoir tuer en mars, en violation du droit européen.
La grande imposture réside dans cette propagande grossièrement mensongère d’un lobby chasse qui parle de « gestion » mais dont l’unique obsession est de tuer le plus possible avec le moins de restriction possible.
Désormais, les lois d’ici et d’ailleurs admettent que « l’animal est un être sensible ».
L’animal : très bien. Mais pas l’animal sauvage qui peut être fusillé, piégé, persécuté au nid ou au terrier, en migration, de jour et de nuit, pendant presque toute l’année en ce pays car d’ouvertures anticipées en clôtures différées, de classement en « gibier » en classement en « nuisible », l’animal libre ne connaît pas de trêve.
Qu’est-ce qui peut justifier qu’un blaireau soit torturé avant mise à mort alors que le même traitement infligé à un animal de compagnie enverrait le tortionnaire sadique devant le juge correctionnel ?
Un renard, un sanglier, une fouine souffriraient-ils moins qu’un chien ou un chat ?
La loi cède devant la perversion d’individus dont la mort est la culture et qui jouissent de faire saigner dans les champs les animaux sauvages et dans les arènes des taureaux suppliciés.
Alors, Monsieur le Ministre, agissez pour réconcilier le droit et le fait, la logique et le cœur, la volonté démocratique du pays et le respect du vivant en supprimant le concept d’espèce à problème.
Mais si le monarque électif dont le goût pour la cruauté envers l’animal semble avéré ne vous en laisse pas le loisir, partez pour ne pas couvrir de votre notoriété les crimes contre le vivant.
Le monarque n’avait-il pas investi une torera au titre de ses petits soldats de plomb et n’a-t-il pas nommé ministre une militante pro-corrida et pro-chasse !
Je rappelle que selon un sondage IFOP commandité par la CONVENTION VIE ET NATURE, 87% des Français souhaitent que l’animal sauvage soit protégé contre les actes de maltraitance.
Combien de Français ont-ils honte de leur classe politique élue par volonté de la finance, par campagnes de magazines, par ruses et par jeux de scrutins anachroniques ?
La cause de l’arbre, de l’animal et de l’homme est une cause commune.

Gérard CHAROLLOIS
Président de la CONVENTION VIE ET NATURE – Membre du Collectif du 21 septembre.

Chasse des oiseaux migrateurs : le Conseil d’État confirme la fermeture au 31 janvier

Reprise du communiqué de presse de la LPO : https://www.lpo.fr/communiques-de-presse/chasse-des-oiseaux-migrateurs-le-conseil-d-etat-confirme-la-fermeture-au-31-janvier

 

Sur la requête de FNE, la LPO, l’ASPAS et Humanité et Biodiversité, le Conseil d’État vient d’annuler l’arrêté du ministère de l’écologie prolongeant la chasse des oies jusqu’au 10 février 2014.

Loin du souci de gestion durable de la faune sauvage, les chasseurs, à la veille des élections, avaient encore une fois fait pression sur le gouvernement et les parlementaires pour offrir une prolongation de la chasse en invoquant des prétextes mensongers.

Saisi en urgence, le Conseil d’État avait déjà suspendu le 5 février dernier l’arrêté ministériel, les oies avaient ainsi pu être chassées illégalement pendant 5 jours. Aujourd’hui, jugeant sur le fond, il vient d’annuler l’arrêté en rappelant que la chasse en février, qui affecte des oiseaux en migration prénuptiale, est contraire à la directive européenne « Oiseaux » et à la loi française qui imposent la protection complète des oiseaux en période de reproduction.

Ainsi, pour la cinquième fois en dix ans, le Conseil d’État a réaffirmé que la chasse des oiseaux d’eau doit impérativement fermer au plus tard le 31 janvier.

Dans le même temps, l’étude menée durant trois ans par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage vient de rendre ses conclusions : celles-ci démontrent sans aucune ambiguïté que la migration des oies cendrées débute avant la fin du mois de janvier sur l’ensemble du territoire français.

FNE, la LPO, l’ASPAS et H&B appellent la ministre de l’écologie à prendre en compte ces résultats scientifiques et à ne pas céder aux revendications démagogiques du monde de la chasse. Alors que l’urgence écologique n’a jamais été aussi forte, il est temps de mettre un terme à des années de conflit autour des dates de chasse aux oiseaux migrateurs.

Contacts presse

LPO : Allain Bougrain Dubourg 06 11 15 18 18

Publication : 22 décembre 2014

Les accidents de chasse en France

Peut-être connaissez-vous cet excellent blog qu’est « La buvette des alpages » ? Aujourd’hui, Baudouin nous livre des informations très complètes sur les accidents de chasse en France. A lire et à suivre sur le blog : http://www.buvettedesalpages.be/accidents-de-chasse-france.html et sur sa page facebook : https://www.facebook.com/Accidents.de.chasse?.

 

Statistiques des accidents de chasse en France

Combien de blessés et de morts chaque année en France des suites d’un accident de chasse?

  • Les accidents de chasse pour la saison de chasse 2008-2009 sont issus de la presse, des envois de lecteurs et de différents sites sur la chasse en France.
  • Les accidents de chasse répertoriés par l’ONCFS ou publiées au journal officiel pour les années 1997 à 2007
  • Les chiffres antérieurs à 1997 viennent du Quid.

Source : Quid

  • 1970 : 274 accidents de chasse : 250 blessés, 52 tués
  • 1976 : (permis obligatoire) 236 accidents de chasse : 183 blessés, 63 tués
  • 1980 : 125 accidents de chasse : 96 blessés, 29 tués
  • 1985 : 95 accidents de chasse : 67 blessés, 26 tués
  • 1995 :  43 accidents de chasse : 32 blessés, 11 tués

Sources : ONCFS

  • 1997-1998 : 223 accidents de chasse : 75 légers, 104 graves, 40 ou 44 mortels (*)
  • 1998-1999 : 259 accidents de chasse : 93 légers, 126 graves, 40 mortels (*)
  • 1999-2000 : 232 accidents de chasse : 76 légers, 116 graves, 40 ou 42 mortels (*)
  • 2000-2001 : 186 accidents de chasse : 67 légers, 96 graves, 23 mortels
  • 2001-2002 : 167 accidents de chasse : 68 légers, 68 graves, 31 ou 40 mortels (*)
  • 2002-2003 : 181 accidents de chasse : 76 légers, 78 graves, 27 ou 29 mortels (*)
  • 2003-2004 : 201 accidents de chasse : 78 légers, 94 graves, 29 mortels
  • 2004-2005 : 167 accidents de chasse : 68 légers, 74 graves, 25 ou 26 mortels (*)
  • 2005-2006 : 169 accidents de chasse : 84 légers, 61 graves, 24 mortels
  • 2006-2007 : 179 accidents de chasse : 24 accidents mortels (*2)
  • 2007-2008 : 163 accidents de chasse : 15 accidents mortels (*2)
  • 2008-2009 :  145 accidents de chasse : 22 accidents mortels
  • 2009-2010 : 174 accidents de chasse : 80 légers, 84 graves, 19 accidents mortels
  • 2010-2011 : 131 accidents de chasse, 18 accidents mortels (34 selon la Buvette)
  • 2011-2012 : 143 accidents, dont 34 accidents mortels. (42 selon la Buvette)
  • 2012-2013 : 179 accidents, dont 21 accidents mortels (57 selon La Buvette) dont 2 non chasseurs.

Sources : La Buvette via la presse papier et web

En 2008-2009 :

  • 54 % des accidents interviennent lors de battues au grand gibier et plus particulièrement au sanglier, la mauvaise manipulation de l’arme est souvent mise encause (50%).
  • Pour 50% des accidents la distance de tir est inférieure à 10 mètres .
  • La buvette avait recensé 73% des accidents. Elle a comptabilisé 7 accidents mortels en plus que l’ONCFS ignore, car jugés indirects malgré qu’ils aient eu lieu pendant l’activité de chasse.

En 2009-2010 :

  • La buvette avait recensé 60% des accidents. 70 accidents moins médiatisés ne sont pas repris dans la liste détaillée de la Buvette. Je suis donc bien souvent en dessous de la réalité. Par contre, à nouveau 7 accidents mortels jugés indirects ne sont pas comptabilisés par l’ONCFS. En effet, la Buvette comptabilise également les chutes (de palombières par exemple), les noyades et autres accidents qui ne sont pas considérés par l’Etat comme étant des accidents de chasse, même si la victime avait son fusil et était entrain de chasser. A vous de voir, mais pour les victimes hors statistiques, la chasse et la vie, c’est fini.

En 2010-2011 :

  • (*3) La buvette a recensé dans la presse 139 accidents, dont 34 accidents mortels. 11 crises cardiaques mortelles (durant la chasse ) ne sont pas comptabilisées. L’ONCFS et la FNC ont publié un communiqué de presse faisant le Bilan des accidents de chasse de la saison 2010-2011. Ce document parle de 131 accidents (8 de moins que la buvette) et de seulement 18 accidents mortels. Or, si je retire de mon total les chutes de Palombières (5), les chutes dans la nature sans tir (3), les noyades (5) et un accident mortel ayant une cause indéterminée, il me reste 10 tirs directs, 3 ricochets et 7 chutes avec tir accidentel, soit 20 « fatalités » fatales. N’ayant pas le détail des accidents pris en compte dans le bilan de l’ONCFS, je ne peux pas identifier d’où viennent les différences. Mais si vous suivez les liens, il s’agit pourtant de morts…

En 2011-2012 :

  • la buvette a recensé 142 accidents ou incidents, 89 blessés, 42 morts dont 4 non chasseurs.
  • Selon le réseau Sécurité à la chasse de l’ONCFS, pour la saison 2011-2012, le nombre total d’accidents s’élève à 143, un nombre au-dessus de la saison précédente mais bien en deçà de 2009-2012 (131). Dans 90 % des cas, ce sont les chasseurs eux-mêmes ou les personnes participant à l’action de chasse qui sont les victimes des accidents. Les non-chasseurs ne représentant que 10 % des victimes. Les victimes relevant de l’auto-accident représentent 31 % des chasseurs.
    La chasse du grand gibier (sanglier, cerf, chevreuil…) est à l’origine de 53 % des accidents, celle du petit gibier, de 47 %. Sur ces trois dernières saisons, la chasse du sanglier représente 70 % des accidents de la chasse du grand gibier (soit 1 accident pour 15.000 sangliers), contre 25 % pour le chevreuil et 5 % pour le cerf. Lorsqu’il s’agit de petit gibier, la chasse du gibier à plume demeure plus accidentogène que celle du gibier à poil (62 % contre 38 %). L’ONCFS analyse que dans 55 % des cas, ces auto-accidents sont liés à une mauvaise manipulation de l’arme ou à une chute avec l’arme chargée. Le non-respect de l’angle de 30° représente 38 % des accidents mortels sur les trois dernières années. Le non-respect de l’angle des 30° lors d’un tir, est à l’origine de 111 accidents en 3 ans, dont 20 mortels.

En 2012-2013 : 57 morts

En 2013-2014 : c’est parti

De 600 à 634 morts (selon les sources) en 20 saisons de chasse en France : 30 à 32 morts par an en moyenne.

Sources

  • Quid (chiffres non officiels) pour les années antérieures à 1997 et quelques variantes après.
  • L’ONCFS : Bilan de l’enquête « accidents de chasse » saison 2004-2005, pour les chiffres des années de de 1997-1998 à 2004-2005 (chiffres par défaut); Enquête accidents de chasse 2002/2003, comparaison avec les résultats de 1997 à 2002; ONCFS novembre 2006 pour la saison 2005-2006
  • Le journal officiel du Sénat donne parfois des chiffres légèrement différents. Question écrite n° 23784 de M. Jean Louis Masson (Moselle – NI), publiée dans le JO Sénat du 29/06/2006 – p1751.
  • Le Dauphiné Libéré
  • France3
  • (*) selon les sources, le chiffre le plus bas est retenu.
  • (*2) Les chiffres officiels n’ont pas encore été publiés.
  • (*3) Compilation des articles de presse par la Buvette des Alpages et son réseau