Manifestation contre la chasse aux loups !

Chers ami(e)s
Saurons-nous nous mobiliser ?   L’heure est grave.
Oiseaux-Nature et le collectif Cap Loup vous invitent à venir soutenir le loup et toutes les autres espèces protégées à Lyon le samedi 16/01 ;

détails ici : Manifestation contre la chasse aux loups !
et aussi de répondre à l’appel de l’encadré :

Merci de lire d’abord en bas de ce courriel : 1 – le mot de la FRAPNA (en jaune)
                                               2 – celui de G CHAROLLOIS (en vert)
                                               3 – la question du Pdt du Cons Départemental 88 (en bleu).
Aussi, Ois-Nat vous propose, si nous sommes assez nombreux, un bus au départ d’Epinal ou Nancy pour Lyon à un coût d’environ 30€    (peut-être moins)

Mais pour l’organisation, il nous faut votre réponse par retour si possible


 

1 :  OK pour…….. personnes au départ d’Epinal

      OK pour…….. personnes au départ de Nancy                                        

nous vous préciserons les modalités ultérieurement.

Le « stage loup » GEML prévu initialement le 16/01 est repoussé au 30/01.


 

2 : Malheureusement, je ne peux pas    ( pour la manif dons possibles à Ois-Nat, suivis de réduction fiscale de 66% )

3 : autre… Vos commentaires………


 

Merci, et à bientôt.
les responsables de Ois-Nat.

 

1 –     La FRAPNA a répondu positivement à l’appel à manifester le 16 janvier 2016 lancé par « Cap loup », le Collectif des Associations pour la Protection du Loup en France. Nous avions jusqu’à présent privilégié une attitude de retenue, d’ouverture et de dialogue sur tous les sujets, y compris les plus polémiques comme celui du retour du loup. Malheureusement, le tristement célèbre « L’environnement, ça commence à bien faire » a marqué le coup d’envoi d’un populisme rural qui sème la discorde et coupe le fil du dialogue. Ce populisme mène à la radicalisation, parfois violente, de personnes qui ne voient en la Nature qu’un ennemi ou une contrainte, oubliant les immenses services matériels et immatériels qu’elle nous rend. Les symboles des succès de la protection de la Nature, et en tout premier lieu le loup, sont désormais attaqués sans relâche. Et ceux qui pensent qu’un autre rapport à la Nature est indispensable à la survie de l’humanité, ceux qui sont persuadés que le respect du vivant conditionne celui de l’Homme sont devenus des cibles.
Avec la crise économique qui dure, l’euphorie du « Grenelle de l’environnement » est loin derrière nous et les prémices d’une régression de la protection de Nature se font sentir. Après des années de difficiles compromis, le loup a pu élargir son territoire et étoffer ses effectifs, non sans difficulté bien sûr car il entre en conflit direct avec l’élevage. En 2014, pour la première fois depuis le retour naturel de l’espèce par l’Italie en 1991, le nombre de loups a diminué en France. Malgré cela, 30 loups ont déjà été abattus en 2015, soit environ 10% de l’effectif total. Et ce n’est pas assez : des voix s’élèvent pour que l’on puisse en abattre encore plus et l’administration les écoute, demandant à la ministre qu’on autorise l’abattage de 6 loups supplémentaires pendant l’hiver.
L’heure est grave, si nous ne voulons pas d’un retour en arrière de la protection de la Nature, si nous ne voulons pas voir réduire à néant 50 ans d’efforts, si nous ne voulons pas d’une société dans laquelle l’expression des différences n’a plus le droit de cité, si nous ne voulons pas que la violence remplace le dialogue et devienne la règle pour faire valoir son opinion, alors pas un seul adhérent de la FRAPNA, pas un seul sympathisant de nos associations, pas un seul citoyen pour lequel la Nature compte ne doit manquer à l’appel le 16 janvier à Lyon.
La Nature n’a pas de voix et elle est terriblement menacée, nos associations le sont tout autant. Bien que cela ne soit pas dans notre ADN, il nous faut sortir pacifiquement dans la rue pour montrer notre attachement à ces valeurs. Le loup est un superbe étendard, brandissons-le le 16 janvier à Lyon, d’abord Place Bellecour à 14 h puis devant la Préfecture de région. Je compte sur vous tous pour faire du 16 janvier 2016 une date marquante pour la protection de la Nature. Nous n’aurons pas de sitôt une autre occasion de défendre nos convictions avec un tel symbole de la résilience de la Nature : le loup.
Eric FERAILLE
Président régional de la FRAPNA

 

2 – Gerardcharollois2017.fr
Choc des civilisations, état d’urgence, sécurité et liberté.
Suite aux assassinats perpétrés le 13 novembre dernier, par des islamistes djihadistes, le gouvernement Français et le parlement adoptèrent, au moins pour trois mois, une déclaration d’état d’urgence, permettant aux services de police de recourir à des perquisitions et des assignations à résidence, en dehors de toute procédure judiciaire, sous le seul contrôle a posteriori du juge administratif et sur simple information du parquet.
La mesure d’exception est parfaitement légitime s’agissant de prévenir et de réprimer des actes de guerre imputables à un ennemi déterminé, circonscrit et revendiquant sa qualité d’ennemi.
En revanche, il se révèle liberticide d’utiliser l’état d’urgence pour attenter aux droits fondamentaux des militants politiques, syndicaux, associatifs, totalement étrangers au terrorisme.
Or, tout pouvoir tend à étendre son emprise aussi longtemps qu’il ne se heurte pas à une limitation de ses attributions.
Ainsi, courant novembre 2015, sous couvert de l’état d’urgence répondant à l’agression djihadiste, le gouvernement Français et ses préfets perquisitionnèrent et assignèrent à résidence des écologistes n’ayant pas  le moindre rapport avec l’islamisme et ses dérives obscurantistes et criminelles.
Ces détournements de procédure constituent des voies de fait et une forfaiture que vient de valider, ce jour, le conseil constitutionnel, après le conseil d’État.
Il convenait d’adopter des dispositifs juridiques, policiers et militaires rigoureux contre les assassins des 7 janvier et 13 novembre.
Je pense que toute pusillanimité face à ces crimes représente une lâche démission, une attitude de capitulation morale.
Cette riposte ferme et résolue, contre un ennemi bien identifié, ne doit pas conduire à supprimer la liberté de manifester des convictions, de défendre des droits sociaux, d’exprimer des opinions écologistes, de gauche, de droite, d’extrême-gauche ou d’extrême-droite.
La liberté ne se divise pas.
Appliquer des mesures d’état d’urgence contre des militants écologistes ou de la CGT, ou de tout autre syndicat ou parti viole les principes fondamentaux des lois de la république, comme le feraient, hypothèse d’école, des mesures d’assignations à résidence à l’encontre de nos adversaires idéologiques, les intouchables commandos de la  FNSEA ! Mais, c’est une toute autre affaire !
L’état d’urgence, l’état de droit, le code pénal sont à géométrie variable en ce pays !
Les actes administratifs de perquisitions et d’assignations à résidence de militants non-djihadistes, constituent des fautes graves entachant l’état de droit.
Imaginons ce qu’un gouvernement, encore moins attaché à la liberté politique, pourrait faire de l’état d’urgence.
Il neutraliserait ses adversaires idéologiques en s’abritant derrière le paravent de la guerre à l’islamisme terroriste, en se réclamer de l’onction de constitutionnalité que vient de délivrer le haut conseil.
La cour européenne des droits de l’homme saura-t-elle contenir ces violations de la liberté politique ?
       La peur, la manipulation qu’elle permet, l’invocation de la sécurité offriront-elles aux gouvernants un instrument supplémentaire de contrôle des peuples ?

          Gérard CHAROLLOIS
TEL 06 76 99 84 65

 
3 – le 8 décembre 2015 – Question parlementaire (le parmentaire est aussi Pdt du Cons. Départemental 88)

François Vannson relaie les inquiétudes des chasseurs concernant la création d’un statut de l’animal sauvage

la pratique de la chasse à la glu a été interdite. Les chasseurs craignent que cette interdiction ne soit que le prologue d’une longue série d’interdictions de différents modes de chasse – vénerie sous terre, sur terre, le piégeage, la chasse de nuit
Par ailleurs, ils s’inquiètent de la possible mise en place d’un statut de l’animal sauvage, idée en germe au vu des débats actuels sur la biodiversité.
(extraits de la question)
Question écrite de François Vannson, député des Vosges :

M. François Vannson attire l’attention de Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie sur les inquiétudes provoquées dans le milieu de la chasse par la loi biodiversité. Effectivement, suite à ce vote, la pratique de la chasse à la glu a été interdite. Les chasseurs craignent que cette interdiction ne soit que le prologue d’une longue série d’interdictions de différents modes de chasse – vénerie sous terre, sur terre, le piégeage, la chasse de nuit, faisant de fait disparaître nombre d’activités traditionnelles de chasse du territoire. Aussi les intéressés souhaitent-ils rappeler que la chasse en France permet de générer d’importants flux économiques et que cette activité bénéficie grandement à la biodiversité, via la régulation des espèces effectuée ainsi que par l’aménagement et l’entretien du territoire engendrés. Par ailleurs, ils s’inquiètent de la possible mise en place d’un statut de l’animal sauvage, idée en germe au vu des débats actuels sur la biodiversité. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement en la matière.

Source : Assemblée nationale

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One Comment

  1. Désolée, c’est bien trop loin de chez moi et du fait de l’éloignement et pour des questions financières, je ne pourrai pas venir. Mais, je suis de tout cœur avec vous tous. Je suis tellement indignée et horrifiée de tous ces massacres !! S’il se trouvait une action dans ma région, je me ferai un plaisir d’y aller. (Normandie) . Bien à vous. Caroline

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